Informations scientifiques Le chardon Marie (Silybum marianum) est l’herbe médicinale soutenant la fonction du foie qui a subi plus grand nombre d’études. Le chardon Marie est utilisé en thérapie en cas de dommages au foie causés par l’abus d’alcool (la stéatose hépatique, l’hépatite, la cirrhose du foie), d’hépatite virale aigue et chronique, ou de maladies du foie provoquées par des toxines telles que l’utilisation chronique de tacrine (médicament contre la maladie d’Alzheimer), la rifampicine et l’isoniazide (antibiotique) ou le paracétamol (antidouleur). (1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8) Des effets ont également été démontré sur les cellules rénales suite à une intoxication à divers médicaments courant ou utilisé en chimiothérapie (paracétamol, cisplatine, and vincristine)(9, 10). La sylimarine est également reconnu pour aider les patients lors du traitement de divers cancers (foie, prostate, colon, carcinome des cellules rénales) grâce à son activité anti-inflammatoire, d’induction de l’apoptose, sur le cycle cellulaire, anti-angiogénique, anti-métastatique et anti-inflammatoire) (11). L’effet positif du chardon Marie est seulement apparent lors de l’utilisation d’extraits riches en silymarine. La silymarine est extraite des graines de chardon Marie et est un mélange de substances alliées chimiquement dont la silybine, l’isosilybine, la silychristine et la silydianine. En tant qu’antioxydant et substance protectrice du foie, la silybine est plus active que les autres composantes de la silymarine. Elle est également le principal composant: la silymarine contient 50 à 70% de silybine (les synonymes sont silybine et silibinine). Une poudre de graines séchées ne contient que 1,5 à 3% de silymarine. Et puisqu’une ration journalière efficace équivaut à environ 420 mg de silymarine conventionnelle, il est nécessaire d’utiliser un extrait qui contient un niveau de standardisation élevé (par exemple 70 à 80 % de silymarine). Cependant, il existe une alternative avec un dosage moins élevé : la silybine sous forme phytosomale, la silybine liée à la phosphatidylcholine (un phospholipide) provenant du soja. En tant que phytosome, l’absorption par l’intestin de la silybine est 4,6 fois plus élevée que celle de la silybine ordinaire dans le sang et 10 fois plus dans la bile (présente dans la silymarine conventionnelle) (12, 13). La meilleure biodisponibilité de la silybine sous forme de phytosome a été démontrée chez des volontaires en bonne santé, chez des patients atteints de cirrhose du foie et chez des personnes dont la vésicule biliaire a été enlevée. La silybine ordinaire est plus difficile à absorber parce que le composant est trop grand pour se diffuser sans aide à travers la paroi intestinale et parce qu’il est moins liposoluble, ce qui est nécessaire pour passer à travers l’enveloppe cellulaire de l’entérocyte. La technique phytosomale améliore l’absorption de la silybine et bien d’autres substances végétales. (14). La forme phytosomale de la silybine n’est pas seulement utile pour une meilleure absorption, mais aussi pour son effet bénéfique. Le phytosome de la silybine livre deux substances qui protègent le foie: la silybine et la phosphatidylcholine. Ces deux substances fonctionnent en synergie. La silybine restaure en tant qu’antioxydant et anti-inflammatoire les cellules hépatiques endommagées, mais aussi en occupant les récepteurs pour les toxines, en soutenant la synthèse des protéines dans les cellules du foie et en inhibant la formation de tissus cicatriciels. La phosphatidylcholine est en elle-même un composant des enveloppes cellulaires. Par conséquent, un phospholipide endommagé de l’enveloppe cellulaire d’une cellule hépatique peut facilement être remplace par une molécule de phosphatidyle provenant du phytosome (15). L’efficacité et le profil de sécurité du phytosome de silybine sont démontrés : dans des études cliniques les scientifiques ont constaté une amélioration significative de la fonction hépatique, et l’utilisation quotidienne de 1085 mg de silybine sous forme phytosomale (largement plus qu’un apport habituel de 80 à 160 mg/jour) a été tolérée sans problème. Néanmoins, la dose de 120mg/ jour produit déjà des effets positifs et les chercheurs concluent qu’une dose de 240 à 360mg/jour (2 à 3 capsules) est idéale pour éviter tout effet secondaire. (16) Quelques études scientifiques sur le complexe Silybine-phosphatidylcholine contenu dans Solmarie Protection du foie contre les effets de la stéatose hépatique non alcoolique et dans l’hépatite C. Une étude, multicentrique, en double aveugle contre placebo sur 138 patients ayant des antécédents avérés de stéatose hépatique non alcoolique (dont 36 positif à l’hépatite C) a été conduite pendant 12 mois, à raison de 94 mg de silybine et 194mg de phosphatidylcholine liée / jour (soit 2 capsules de Solmarie) auquel les auteurs ont ajouté 30mg de vitamine E. L’étude a permis de mettre en évidence chez les patients ayant reçu le traitement une amélioration significative des taux d’enzyme hépatique dans le plasma, de la résistance à l’insuline, de l’histologie hépatique. L’indice de masse corporelle s’est normalisé chez 15% des patients sous traitement (contre 2% dans le groupe placebo). Enfin, les patients atteints d’hépatite C ont eu une amélioration dans les marqueurs de fibrose hépatique. (17) Protection du foie chez des patients atteints d’hépatite chronique Une étude pilote contre placebo sur 20 patients à raison de 240mg/jour de phytosome de chardon-marie a mis en évidence une baisse significative des marqueurs d’intoxication hépatique (AST, ALT, Gamma-GT, Bilirubine totale…). Les chercheurs concluent que le phytosome de chardon-marie permet d’améliorer la fonction hépatique en particulier sur la nécrose cellulaire et la perméabilité membranaire. (18) Protection du foie chez des enfants traités par chimiothérapie pour une Leucémie aiguë lymphoblastique Dans une étude en double aveugle contre placébo, 50 enfants en cours de traitement ont reçu du phytosome de chardon marie pendant 28 jours à raison de 80mg de silybine liée (soit 2 capsules). Des mesures au 56ème jour après le début de l’étude ont mis en évidence une baisse significative du taux d’aspartate amino transférase (AST) et une baisse considérable du taux d’alanine amino transférase (ALT). L’AST et l’ALT sont des enzymes marqueurs de l’intoxication hépatique. Le traitement par phytosome de silybine n’a pas changé les effets de la chimiothérapie. Les chercheurs concluent donc à l’utilité du phytosome de chardon-marie pour protéger le foie au cours de chimiothérapie pour traiter la leucémie lymphoblastique. (19) Le phytosome de chardon Marie peut être utilisé comme support dans les cas suivants: • En cas de troubles hépatiques fonctionnels et pathologiques • En cas d’hépatite aigue et chronique • En cas de cirrhose du foie • En cas de stéatose hépatique • En cas d’intoxication du foie |
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